L’ouest : la façade australienne sur l’océan indien (Vidéo)

Où l’on rencontre un jeune d’Aix en Provence sur son vélo à remorque… et des baobabs à profusion !

Après une traversée de Perth sans encombre, vile fluide toute plate avec des maisons individuelles et une jolie façade maritime. Bien aimé les voies du RER qui dessert les banlieues posées entre les voies de la freeway. Tu te cales à la vitesse du train et les voyageurs te font coucou :) On s’occupe comme on peut sur la Freeway…

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  • 01 Arbre Bleu

    J’aime les départs d’étape quand le soleil fait scintiller les quartz du bitume australien, un peu comme si tu roulais sur un tapis parsemé de diamants. Luxe ! Et surtout ça veut dire que le soleil est là, faut en profiter au maximum. Tiens un arbre bleu vivant dédié à défunt Desmond TUTU (le pote à Nelson Mandela… ?

  • 02 Phare
  • 3 Dunes

    Sur la magnifique « Indian Ocean Drive », ambiance surfers…Et puis au bout d’une piste, j’ai retrouvé Beauduc… à l’australienne sans le pastis. Cabanons construits à partir de matériaux simples, sans chichi. Seuls quelques permanents profitent des lieux toute l’année et les autres cabanons attendent. Exactement la même ambiance qu’à Beauduc en Camargue en hiver.

    Le bord de l’océan indien est magnifique avec dunes d’un blanc immaculé sous le soleil. Sable blanc qui donne un bleu sublime en bord de plages sous le soleil. Enfin :)

  • 4 Oued

    Passée l’Indian Ocean Drive de bord de mer, la route 1 s’enfonce un tout petit peu dans les terres et le paysage ressemble de plus en plus à un autre continent, l’Afrique. La terre prend de plus en plus des couleurs de latérite. Impression de rouler sur la route de l’espoir en Mauritanie... avec un asphalte refait à neuf et les ânes en moins. Même paysage, Chèvres redevenues sauvages qui baguenaudent, très très craintives.

    Les rivières, pardon les fleuves deviennent des oueds. C’i comme là-bas ji vous dis. Salut Brahim de Merzouga ! 

  • 5 Termitiere

    Les termitières sont plus massives et moins fines qu’en Afrique mais aussi solides. Fabuleuses constructions pour ventiler la termitière en sous-sol.

  • 6 Adrien

    Carcarvon m’arrose d’une bonne rincée nocturne :( Ah le pliage de la tente sous la pluie, que du bonheur !

    En parlant de camping, l’inventeur de la fermeture éclair (Elias Howes en 1851) devait surement être campeur. Je ne sais si tu as déjà compté le nombre de zip que tu ouvres et que tu fermes en une soirée. Tu te rends compte que la fermetures éclair est omniprésente dans la vie du campeur. Tu vis dans l’univers de la fermeture éclair : Sacoche, bottes, veste moto, tente, sac bagage, sac à affaires dans les sacs à bagages, trousse de toilettes, sac de couchage et j’en oublie… Tous les soirs, c’est grand concert de Zips de toutes tonalités. La voilà la musique du camping ! 

    Jolie rencontre aujourd’hui avec un jeune aixois : Adrien BERNAERT qui après son master à Brisbane a décidé de se faire Perth - Broome (2000 km) en vélo + remorque. 22 ans, la vie devant lui et l’envie de voir le monde. Courageux et motivé l’Adrien. Ici le vélo, quasi du sacerdoce… Une demi-heure d’échange en français sur les voyages ! Ça fait du bien.

     

  • 7 1

    Bon faut avouer que la remontée vers le tropique du capricorne n’améliore pas la situation météorologique, voire la détériore…Si sur le circuit du Vigeant (86), c’est quasi-toujours risque d’averses, ici c’est plutôt averses certaines…Heureusement pour compenser, le thermomètre suit l’augmentation du taux d’humidité.

    Les rares et graciles fleurs détonnent dans le paysage hivernal.

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  • 12 Enzo  Lissa

    On ne me l’avait pas dit mais je vais apprendre vite (à mes dépends) qu’il ne faut jamais s’arrêter dans une ville de mines. Tu vois Port Hedland sur la carte, ça peut être sympa d’aller voir les pécheurs du coin. Mais que nenni, tout est rouge coloré par le minerai, tout est hors de prix. Il pleut à verse et trempé, on t’indique des tarifs à faire frémir le voyageur (entre 200 - 300 dollars la nuitée). Normal, on t’explique que ce sont les mines qui payent pour leurs employés. Mais que fait la Carsat ? Et puis derrière le comptoir d’un bar/restaurant qui faisait autrefois hôtel, Enzo (de Montluçon) et Lissa (ange de Valence) se mettent en quatre pour me dégoter un hébergement abordable pour le coin.

    En Australie pour deux ans, ils financent leur voyage (tour complet) en bossant 2 à 3 mois et continuent avec leur van quand les moyens sont là jusqu’à épuisement et ainsi de suite. Une bien belle manière de voyager quand tu as des années de vie devant toi.

    Lissa téléphone partout et me trouve une cabine au Black Rock Tourist Park.

  • 13

    En allant acheter de l’huile à Broome pour vidanger Moultipass, les premiers baobabs australiens me saluent. Font un peu nains par rapport à leurs cousins africains mais ils portent des fruits. Les australiens ne savent même pas faire l’excellent bouyé (jus de fruit du baobab)…comme au Sénégal.
    Vidange faite, filtre à huile changé, graisseur de chaîne rempli d’huile de tronçonneuse. Mets de l’huile petit homme, dans la vie il faut que ça glisse, écoute Regg’Lyss !

    Côté lubrification, voilà Moultipass parée pour jusqu’à Brisbane là-bas de l’autre côté. 450 km de piste au menu aujourd’hui. Croisé personne au bout de 50 km, pas plus au bout de 100… y’aurait-il un blême ?

    Un camion à l’horizon, sympa, il fait des appels de phare. Ah, il fait même signe de m’arrêter. Demi-tour, le chauffeur très stylisé bushman explique.

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    Pas simple. Je comprends nuit orage Gibb River 80 cm d’eau sur plus de 30 m… pas glop, au dessus des moyens de Moultipass sans noyer le panier. Sympa, il m’explique un contournement plus au sud. Magnifique piste rouge au début puis 100 bornes de cassant sur piste blanche. Heureusement les baobabs pullulent et magnifient le paysage. 

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    Tiens des vaches, puis les propriétaires (sympas) des vaches. Attention gué de 50 cm dans 3 km. Me voilà prévenu. Je décide de faire l’extérieur au gué par la gauche en prenant bien soin de ne pas mettre la roue arrière dans l’ornière profonde avant de descendre dans le gué… Imparable ! La roue du panier descend au 3/4 sous l’eau mais la roue motrice ne rencontre pas les gros cailloux promis par les fermiers.

    Au final j’aurai du tenter la piste principale. Camions et 4x4 optent pour la trace centrale mais les gués morts sans courant semblent pouvoir se passer par les bords sans trop de soucis pour Moultipass. A confirmer…

    Aperçu deux kangourous qui me chouffent de loin... méfiants ceux-là. Goudron, piste rouge, piste blanche, baobabs, 8h de conduite. Me suis régalé ! Masochiste !

 

Moultipass

Qui voyagera verra…