16 mai - En terre Zapatista

16 mai - Chiapas 

Crevaison arrière pour Mondovich par 41°8c relevée à ma météo. Heureusement, y’avait un arbrisseau :) La routine s’installe… Va vraiment falloir trouver le pourquoi du comment. C’est pour demain.

Route magnifique de montagne, paysage pour le moins dénivelé chez les indios. Ils marchent impassibles, une machette à la main, un enfant dans le dos. Pas un sourire, pas un geste mais toujours un regard furtif. Rugueux l’indios mais il doit en avoir marre de voir passer des étrangers qui l’observent comme une bête curieuse dans sa vie courante. Par endroit, la montagne couverte de serres plastiques, en ossature de bois. Va savoir ce qu’ils y cultivent et quand. Rien vu à l’intérieur.

Puis au bout de la route, San Cristobal de las Casas. Un souvenir de 10 ans… Une ville mexicaine s’est développée autour du vieux centre. Plus de 300 hôtels… San Cristobal a son look mais son âme semble s’être diluée dans celle d’un paradis touristique. Beau graphisme urbain léché, un restaurant, un hôtel, une boutique, un bar, les marchands du temple se sont emparés de la ville. Et les indios dans les rues ou dans un souk sous des bâches plastiques, qui tentent de vendre des babioles aux passants. La couleur, ici comme partout dans le monde crée, les castes. Mais San Cristobal affiche aussi et toujours ses idées contestataires clairement sur ces murs et en place publique et c’est tant mieux :)

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17 mai - Ruta Maya

Mondovich, balles neuves, pneu et chambre à air chinoise, montage maison, nickel. Même pas crevé aujourd’hui…

Les indios sont moins sauvages. Ils vivent là, accrochés aux flancs des montagnes. Fin de saison sèche, on rentre le bois - à la sueur de son front - avant les pluies. L’indio demande même poliment pour faire une photo avec le portable. Pas de souci mec, la GoPro tourne :) Mais qui est la bête curieuse ? On les sent envieux face au voyageur mais pas jaloux. La jungle montre son cache-nez toujours plus vert. Et puis Agua Azul, sans soleil. Dommage mais la vie c’est comme ça, comme disent les berbères…

Camps militaires mexicains à l’entrée et à la sortie des Chiapas, seule la police municipale est présente dans quelques hameaux. On est bien en terre zapatiste et c’est encore tant mieux :)
Moultipass - Qui voyagera verra !


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