30 octobre - 4 novembre - C’est reparti direction Bolivie… (Vidéo)
Après 11 jours à patienter à attendre des pièces pour dépanner le russe Mondovich, la route reprend du paysage et c’est tant mieux. Les araignées commençaient à nicher dans mes jantes…
A part une balade de 200 km dans la vallée sacrée des incas et la découverte des salines de Maras et du laboratoire agricole des incas à Moray, le séjour à Cuzco (ville au centre historique hautement touristique) fût parking sous les tôles de l’Hostel Inka Club.
Promenant au hasard des rues, mon passager du monde de pilote a beaucoup aimé la rencontre haute en couleurs et en sons divers avec un chaman musicien. Même si le personnage dans cette cour un peu à l’écart peut (et doit) être considéré comme une attraction touristique de plus, son discours comparé entre religion catholique (quasi socialement imposée par ici) et son animisme aussi profond que sincère valait vraiment le détour. Il reconnait Jésus comme un grand prophète même s’il n’est pas du tout d’accord avec sa religion telle qu’elle est appliquée. Il te raconte qu’ici le clergé oriente ses ouailles vers le consumérisme et le système politique en place …
A part ça le centre de Cuzco est propre, les restos tenus par des étrangers se reconnaissent facilement par leur décoration plaisant beaucoup à leur cible de clientèle de touristes de passage. Les boutiques vendent toutes les mêmes babioles et affichent immanquablement le sticker VISA. pas beaucoup d’âme par ici, surtout du business. Merci le chaman !!!
La route reprend, magnifique altiplano avec cimes enneigées et paysages amples. Plein les mirettes. Petite faim de midi calée autour d’un fromage local de bonne facture et pain offert par une famille de voyageurs locaux… Après un sérieux gymkhana dans la vilaine ville de Juliaca, la péninsule de Llachon au nord du Titicaca se révèle elle aussi être un attrape touristes se croyant en terre calme et locale. Que nenni, contact avec les locaux et prix se révèlent vite très « touristiques »… Faut pas trainer, la frontière avec la Bolivie n’est plus très loin. Arrêt déjeuner poissons du lac au restaurant Titanic (va peut-être bientôt couler…) sur une plage un peu désuète avec ses pédalos en forme de cygnes uniquement fréquentée par des locaux. Passage de la frontière agréable malgré la longueur des procédures avec un fonctionnaire bolivien dont la passion est l’apprentissage des langues étrangères… Manuel de français et de mandarin sur le bureau. Chacun passe son temps comme il peut. En tout cas, bien content de rencontrer des français le Raul…
Très surpris par la saleté ambiante du Pérou. La gestion politique des déchets semble ne pas être au programme des dirigeants de ce pays. Heureusement le peuple de base reste cordial et accueillant. Et puis le petit jeu de saute-montagnes, même s’il a bien fait souffrir les mécaniques, a procuré aux pilotes une lente et bienvenue adaptation à l’altitude (3 semaines à plus de 3500 m)… Le plus haut reste à venir chez le voisin du sud… Adios Pérù, à nous la Bolivie et son désert d’altitude :)
Moultipass - Qui voyagera verra